Les dispositifs de vidéoprotection demeurent souvent envisagés comme l’apanage des grandes villes ou agglomérations. Les collectivités moyennes ou situées en zone rurale ont longtemps considéré que la vidéoprotection représentait un investissement lourd que les enjeux locaux en matière de sécurité ne justifiaient pas forcément.
Cet apriori s’est révélé inexact au vu des expériences, qui ont montré l’efficacité de la vidéoprotection que ce soit en termes de prévention de la délinquance, de sécurisation des espaces publics, des transports ou des quartiers.
Les progrès technologiques ont engendré une baisse significative des coûts. Par ailleurs, l’Etat a ouvert, depuis 2007 et la création du comité interministériel de prévention de la délinquance doté d’un fonds dédié, des perspectives en matière de financement, des régions et des départements aident les communes.
Cette formation s’adresse aux maires, présidents d’EPIC, et élus des collectivités territoriales qui souhaitent mettre en œuvre ou optimiser un dispositif de vidéosurveillance sur leur territoire.

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